Longtemps nous avons scruté les chemins mexicains à la recherche d’un caracol (« escargot » en espagnol).
Mais c’est sous l’eau, au bout du monde, que nous trouvons notre premier escargot. Inutile de vous dire qu’on a laissé cette brave bête sur place…
De cette observation naît une théorie (oui c’est notre côté scientifique) : la surface serait-elle trop chaude pour les pauvres caracols ? Peut-être se réfugient-ils au frais ? Nous décidons donc d’explorer les entrailles de la Terre à Valladolid (non c’est bien au Mexique, on a vérifié) !
Jour 1
Nous nous rendons au Cenote Zací en plein centre ville. Ce gouffre naturel de près de 30 mètres de profondeur est incroyable avec ses stalactites, son eau cristalline et une flore exubérante. Mais ici encore, aucun escargot ! Ont-ils été mangés par la multitude de poissons-chats ?
Jour 2
Sous 30°, à 100 à l’heure (au moins) sur nos vélos de fortune, nous laissons la ville derrière nous et partons vers le Cenote Oxman.
Faux départ, on perd la clé de notre antivol sur la route. Mauvais présage pour notre quête ? Après une demi-heure de recherche vaine, nous abandonnons. En même temps, qui voudrait voler nos supers bolides ? C’est reparti.
Le Cenote Oxman est encore plus beau que celui de la veille ! Nous nous baignons dans cette eau turquoise à la température idéale, au milieu des racines d’arbres tombant depuis la surface. C’est magique ! Nous sommes presque seuls et pouvons donc l’explorer en toute tranquillité. Abel essaie même d’aller au fond du Cenote pour chercher notre Graal…
(Merci à Olivia pour la vidéo ainsi qu’à sa famille avec qui nous avons passé un très agréable moment !)
Mais rien. Nada. Sauf ces poissons-chats qui nous narguent toujours !
Nous décidons donc de descendre davantage sous la surface et prenons alors la direction du Cenote « caverne » X-Kekén. Nous n’y restons qu’une heure le temps de nager sous une magnifique concrétion mais fuyons ensuite cette masse de touristes et les innombrables sollicitations des vendeurs de souvenirs. Aucun doute, les escargots ont dû faire la même chose…
La route du retour est morose. Nous avons échoué. Nous cherchons dans les ruelles colorées de Valadollid un peu de réconfort et par chance tombons sur un local qui nous invite à rentrer dans sa boutique.
Miracle ! Dans ce commerce si cosy, nous trouvons enfin notre caracol !
Bon d’accord, on triche un peu. Mais on ne sait pas trop ce que l’on aurait fait d’un escargot vivant sur notre route… Qui sait, ce compagnon de voyage nous aurait peut-être aider à réaliser tous nos défis ?
Et voici Valadollid :
[…] c’est pour la bonne cause ». Transformés en trappeurs de bêtes sauvages depuis notre chasse à l’escargot, nous sommes ici pour profiter des plages bondées des plus beaux sites de plongée du pays… […]
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